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2022 Edition #1 Les métiers passion : les clés de l'épanouissement

La communication animalière

Propos recueillis par Maëlla

J’ai choisi d’interviewer Carole Mollard, monitrice d’équitation est éducatrice avec les chevaux au club « La Jumanterie de Combelouve, aux Saillants-du-Gua.

Maëlla : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste ce métier?

Carole Mollard : La communication avec les chevaux consiste à établir une compréhension mutuelle car notre mode de fonctionnement (les Hommes) et leur mode à eux en tant qu’animaux n’est pas le même. C’est important de leur faire comprendre qu’elles sont nos attentes. Ils doivent devenir des partenaires. Pour ma part, ils deviennent mes collègues de boulot !

M. : Pourquoi pratiquez-vous ce métier ?

C.M. : Je pratique le métier de monitrice d’équitation car je peux mixer deux passions : l’équitation et l’enseignement.

M. : Parlez-nous de votre parcours ?

C.M. : Mon parcours, un baccalauréat littéraire, puis une fac d’anglais. Ensuite une formation de 2 ans pour passer un monitorat en équitation, BEESI degré, option dressage.

M. : Pouvez-vous nous dire les qualités requises ?

C.M. : Les qualités requises pour ce métier sont : l’amour de chevaux, aimer les gens, aimer transmettre, la patience, ne pas avoir peur d’avoir un métier physique et accepter de travailler avec des horaires atypiques.

M. : Quels sont les avantages et les inconvénients ?

C.M. : Les avantages: être en contact avec les chevaux non-stop, être en plein air et ne pas être enfermée dans un bureau. Rencontrer des gens qui viennent se faire plaisir en faisant du sport.

Les inconvénients: supporter les températures extrêmes sans chauffage ni clim (travailler même avec la canicule ou s’il fait -10°). Les horaires atypiques: on reçoit les clients après leur journée de travail et le week-end, le dimanche, il y a souvent des stages de perfectionnement ou des sorties en concours, on est confronté cycliquement à la perte des chevaux, poneys et ânes qu’on adore…

M. : Avez- vous autre chose à rajouter ?

C.M. : Le travail en liberté consiste a établir un lien avec le cheval, lui faire comprendre par des gestes que l’on aimerait bien devenir le référent. On doit lui apprendre à nous écouter car il prend confiance en se sentant en confiance. Pour apprendre à éduquer les chevaux, il y a certes les années de formation au monitorat mais c’est surtout ensuite par des stages personnels que je me suis formée. L’éducation des chevaux est essentielle, surtout dans mon métier car il faut rendre les chevaux très sages pour la sécurité de nos élèves, qui ont de 7 â 63 ans dans notre club.