Catégories
2022 Edition #1 Billets d'humeur, rubriques et brèves Derrière la mode, la réalité de la fast-fashion Le mystérieux sentier du pénitencier Les bavards du podcast et reportage vidéo

Une course atomique !

Le samedi 2 avril 2022, nous avons couvert l’événement de la course des Neutrons à Saint-Maurice-l’Exil. Il y avait deux courses : la course enfant, qui consiste à parcourir 2,5 km, et la course adulte, de 5 km. Nous nous y sommes rendus. 

À l’épreuve d’un vent glacial…

Il faisait très froid et il y avait du vent, il y avait de la musique, les coureurs devaient partir toutes les minutes quatre par quatre. Ils avaient l’air en forme, portaient des bonnets et des cache-cous. Parmi eux sur la ligne de départ, nous avons pu interviewer Romain qui est préventeur (responsable de la sécurité au travail) à la Communauté de communes EBER. Il est pompier volontaire à la caserne du Péage-de-Roussillon depuis 17 ans et encadre également la section des jeunes sapeurs-pompiers.

Interview de Romain

Bonjour Romain, est-ce que tu t’es beaucoup entrainé pour cette course ?

« Oui, tous les vendredis toutes les semaines, deux heures par semaine. »

Comment te sens-tu avant le départ ?

« Fraîchement vu les températures mais ça ira mieux en courant ! »

Est-ce que c’est facile de courir 5 kilomètres ?

« Je ne sais pas encore, c’est la première fois que la Raidingue est organisée. On découvrira ce que ça donne à l’arrivée. »

Qu’est-ce que les jeunes sapeurs-pompiers ?

« C’est une petite école de pompiers qui recrute des jeunes entre 12 et 16 ans qui veulent par la suite devenir sapeur-pompiers volontaires après quelques examens et surtout 4 ans de formation. »

Merci et bonne course ! 

Après avoir interviewé Romain, nous avons un peu attendu dans le froid et avons interviewé Annick, qui s’occupe du complexe sportif et est responsable des sports à la mairie de Saint-Maurice-l’Exil. Elle a participé à l’organisation de la Raidingue. 

Interview d’Annick

Bonjour, pouvez-vous nous dire depuis quand la course des neutrons existe-t-elle ?

« Depuis 1989. »

Est-ce vous qui avez créé la course des neutrons ?

« Non, c’est Christian Bruneau qui l’a créée, mais il est décédé depuis. »

Combien y a-t-il de parcours dans la course ? 

« Ce matin il y a eu deux parcours. Un de 6 kilomètres, et un autre de douze. Il devait y avoir aussi quatre courses enfants, de 400 et 800 mètres, ainsi que 1,2 et 1,8 kilomètres, mais elles furent annulées à cause du mauvais temps. Et cette après-midi vous assistez à ce qu’on appelle la Raidingue. »

Qu’est-ce que la Raidingue ?

« C’est une course toute nouvelle, c’est nous qui l’avons inventée, avec les élus, on s’est creusé la tête. Pourquoi la Raidingue ? Parce que les coureurs montent une côte raide ! Et pour monter cette côte il faut être dingue ! Cette course est une course d’obstacles, des ateliers sont répartis sur un parcours de 2,5 km. Il y a 15 ateliers. Ça va des ateliers de sauts d’obstacle, de courses en sac, ramper sur le sol, un défi d’adresse… »

Pourquoi la course des neutrons s’appelle comme ça ?

« Parce que c’est un partenariat avec central EDF, tout simplement. »

Comment avez-vous décidé d’organiser des événements sportifs ?

« Ça m’a pris un an d’organiser cet événement sportif parce que vous voyez en septembre il faut inscrire sur un calendrier des courses hors stade à la suite d’un bilan que l’on va faire avec la centrale. Tu dis comment s’est passé la course : il a fait froid, on n’a pas eu beaucoup de monde le matin, plus l’après-midi. On fait un bilan et tout au long de l’année on va organiser la suivante. Il faut communiquer, informer les gens que nous sommes en train d’organiser un événement inscrit. »

Merci à vous !

D’après nos recherches, Christian Bruneau a rencontré un sportif, Jean-Paul Lançon, qui était employé au service communication de la centrale nucléaire de Saint-Alban. Il avait eu l’idée d’organiser une course pédestre combinée de quatre épreuves dans la centrale.

Cela a dû être difficile de courir dans le froid, mais c’était une bonne expérience de pouvoir observer la course !

Maya Houssaini et Gabriel L’Hostis